Les auteurs du rapport actuel estiment que ce développement ainsi que la forte hausse du risque de bulle, dans la zone euro en particulier, sont le fait de la faiblesse des taux d’intérêt. Car outre Munich, Francfort, Amsterdam et Paris sont également menacés par une bulle. Les auteurs qualifient de «nettement surévalué» le niveau des prix à Zurich et à Genève; ici aussi, les prix sont tributaires des intérêts hypothécaires faibles et continuant de baisser. Mais comme les critères de financement des banques ont été renforcés parallèlement, la plupart des familles en Suisse ne disposent pas des moyens propres suffisants pour acquérir un bien immobilier dans l’agglomération de Genève ou de Zurich.
De manière générale, les investisseurs doivent partir du principe que les prix de l’immobilier ne continueront pas nécessairement à augmenter en termes réels. Contrairement à autrefois, l’achat de biens immobiliers dans les grandes métropoles mondiales ne constitue plus aujourd’hui une stratégie infaillible de démultiplication du patrimoine.